Logée au fond d’une impasse près de la Bastille, la surface, résultat de l’agglomération de plusieurs garages, était sombre, basse de plafond et mal distribuée. Mais il y avait ce petit bout de cour pavée, laissé à l’abandon, qui lui donnait un petit air de campagne à Paris… C’est devenu le fil rouge de la rénovation, avec au final, un appartement comme une maison, baigné de verdure. Les ouvertures ont été revues : dans le salon, deux doubles portes vitrées tournent l’appartement vers la cour commune fleurie. Sur rue, les anciennes portes sont devenues des baies vitrées baignant de lumière deux chambres et la salle de bains. De larges rebords vers l’extérieur permettent d’y disposer des jardinières sur toute la longueur. Pour respirer, et faire circuler la lumière traversante, toutes les portes sont partiellement vitrées. Une aile sur cour accueille deux autres chambres pour les enfants, séparées par une verrière, où chacun a son indépendance. En bas, leur terrain de jeu, en haut, leurs lits en mezzanine. Un panoramique de forêt romantique fait écho aux plantations du jardin. Grâce à un vieux conduit retrouvé, une nouvelle cheminée dans le salon apporte le dépaysement d’une vieille demeure provinciale en plein Paris. Un air de vacances, appuyé par des tomettes anciennes, une table de ferme, des murs avec briques apparentes, des lavabos et une baignoire ancienne, qu’on croirait avoir toujours été là. Photos © Agathe Tissier.